Depuis sa sortie au début des années 70, la Blazer représente l’esprit de contradiction. Cette chaussure à la base pensée pour les terrains de basket a connu plusieurs vies aux pieds de ceux qui font la différence. Reprise par les skateurs dans les 90s qui y ont trouvé une paire solide avec maintien optimal pour leur pratique, la Blazer s’est ensuite installé dans la mode aux pieds des plus grandes icônes de notre génération. Post Malone ou Virgil Abloh ont eu l’occasion de retravailler la Blazer et ont tous les deux été inspirés par la richesse historique de cette paire qui est entrée en résonance avec différentes communautés.
Nos choix induisent notre appartenance à une communauté cependant, comment s’insérer dans un groupe si on se sent différent du reste du monde ?
Plus que jamais aujourd’hui, nous sommes assimilés à des patterns de populations, comme rangés dans des cases qui nous identifient aux yeux du monde. Rares sont ceux qui osent briser les codes de peur de paraître différent des autres. C’est pourtant ces différences qui construisent notre singularité et qui font briller notre génération aux yeux de nos aînées. Dans notre monde où les réseaux sociaux ont un pouvoir de lissage et d’uniformisation, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui n’ont pas peur de casser les codes et de créer leurs propres règles. Ces artistes, skateurs ou rappeurs ont tous un point commun : leur esprit de contradiction par rapport aux codes établis. Ce dénominateur les entraîne à faire des choix qui les rendent uniques et si difficiles à comprendre pour les autres générations.
À l’occasion de la sortie des nouveaux coloris de la Nike Blazer, nous avons donné la parole à la styliste @daphnedacruz, la tatoueuse @burakatattooflash, le skateur @allanarma et l’artiste @fab.ecks pour qu’ils nous racontent leur histoire définitivement pas comme les autres.