Derrière un marché du sportswear avec pour vitrine les plus grands sportifs du globe se cache un business florissant qui s’échange de mains en mains et on apprend aujourd’hui que le groupe Kering devrait se séparer de Puma.
Puma n’est plus sous pavillon allemand depuis bien longtemps et était rentré sous le giron du groupe Kering en 2017. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Kering, mais vous connaissez forcément ses marques comme Gucci, Balenciaga ou encore Saint-Laurent comptant aujourd’hui parmi les fleurons de la haute couture. Compte tenu des très bons résultats de ces derniers, le groupe qui possède également Volcom a décidé de se recentrer sur le marché du luxe et a donc défini Puma comme une activité non prioritaire. N’y voyez cependant pas un signe de mauvaise santé pour Puma qui se porte en réalité très bien en témoigne un chiffre d’affaires ayant progressé de 17% au troisième trimestre de 2017 atteignant les 1.1 milliards d’euros pour un résultat d’exploitation de 240 millions d’euros. L’équipementier est ainsi évalué à près de 6 milliards d’euros ce qui rend sa cessions complexe comme l’observe Challenges qui rapporte que la marque n’intéresserait pas Nike ou adidas et encore moins des équipementiers de second rang compte tenu de son prix.
La piste la plus concrète s’acheminerait vers une cession à un conglomérat bancaire. L’affaire a été confiée à la banque d’affaire Rotschild.