Fondée par Barry Schwartz en 1982, Camber USA produit des vêtements made in USA réputés dans le monde entier. Il est cependant impossible de les acheter chez eux, Camber ne vend ses vêtements qu’en gros depuis sa création.
Fils d’une famille de fabricant de vêtements pour femme, Barry Schwartz prend son indépendance en rachetant Mayo Spruce, une usine de vêtements de travail dans la petite ville de Noristown. Schwartz a de l’ambition et veut créer la “Cadillac” des sweats zippés à capuche. Il modifie les matériaux utilisés par Mayo Spurce pour produire des vêtements plus lourds, tissés en « cross-knit » et passe leur prix de 9$ à 12$. Son pari : vendre moins et de meilleure qualité.
Ses sweats zippés séduisent rapidement les magasins de workwear locaux. Il élargit sa gamme avec des sweatshirts de sport classique. Pour les créer, il se base sur la forme des Champions Reverse Weave, les meilleurs sweats de l’époque, et y utilise sa technique de « cross-knit » associé à un grammage plus épais. Dans le détail, un Camber USA est composé de 90% de coton, 10 % de polyester, et tissé dans du jersey 12oz (le poids des matériaux par mettre carré de tissus). Le coton est récolté au Texas, tissé dans le New Jersey et assemblé dans l’usine Camber USA à Noristown. Ce processus de production n’a pas changé de 1982.
Disponibles en 11 couleurs, les sweatshirts de Camber permettent à l’usine de toucher une nouvelle clientèle. Des revendeurs japonais s’intéressent à ces pièces made in USA et commencent à les importer dans leur pays. À la fin des années 90, des marques comme A Bathing Ape, WTAPS et Neighborhood utilisent des sweatshirts Camber USA pour leur collection. Leur étiquette était simplement ajoutée sur celles de Camber USA. On peut encore retrouver des pièces vintage avec la double étiquette.
Un sweatshirt Camber est aujourd’hui vendu aux alentours des 88$ aux USA. Camber USA emploie 48 employés qui travaillent dans l’usine de Noristown. Malgré des délais de livraison qui approchent les 1 an, Barry Schwartz n’a jamais voulu agrandir son usine et risquer de faire baisser la qualité de ses produits.