Après une première association exposée au studio Nanzuka 2G à Tokyo, les deux artistes reviennent pour une seconde sculpture au message tout aussi fort.
En effet, les deux artistes avaient assemblé leur esthétique le temps d’une oeuvre où on pouvait voir un bras robotique et un bras humain érodé se donner la main. Une rencontre particulièrement intéressante qui abordait les thèmes de la temporalité, de l’art, des objets, des modes dans une dualité entre vestiges et obsolescence chez Arsham, beauté parfaite et éternelle chez Sorayama. Cette deuxième oeuvre est dans la même lignée, questionnant cette fois-ci la place de l’image où une main robotique brandit et glorifie un appareil photo Leica. On peut y voir la volonté d’un retour aux sources, d’une nostalgie aussi bien au niveau de l’esthétique qu’au niveau de l’éthique dans une société où ce qui est high-tech sera dépassé dans 1 an.
Retrouvez ci-dessous des clichés dévoilant les minutieux détails de cette sculpture, à retrouver également au studio Nanzuka 2G de Tokyo.