La performance historique d’Eliud Kipchoge n’est pas passée inaperçue. Première personne à courir le marathon en moins de 2 heures, le Kényan s’est préparé pour l’exploit, comme la marque au swoosh, qui a dévoilé le futur du running, la Nike alphaFLY.
Avant d’évoquer la paire du Kényan il faut rendre hommage à sa performance. Il ne s’agit pas ici du premier essai pour le sportif membre du programme Nike Running depuis 2013. L’objectif de ce programme Nike Running est simple à comprendre, battre la mythique barre des deux heures pour parcourir un marathon. Le programme Breaking 2 à proprement parler s’est déroulé en 2017, et a vu Eliud Kipchoge parcourir le marathon en 2:00:25. Une performance déjà mythique mais en dessous des attentes de l’athlète. Il y aura donc eu de nombreux essais avant cette tentative de Vienne 2019.
Je cours pour l’histoire, pour montrer qu’aucun humain n’est limité. Ce n’est pas une question d’argent, mais de montrer à une génération entière, qu’il n’existe pas de limites
Eliud Kipchoge
Derrière la préparation de cette performance, son équipementier, Nike, n’a pas arrêté de rechercher et de développer la chaussure idéale pour l’assister comme il se doit dans cette performance. Après la Vaporfly Elite et la Vaporfly NEXT%, c’est la Nike AlphaFLY qui l’a aidé dans son exploit. La paire symbolise alors une véritable rupture puisqu’elle est composée de 3 lames de carbone, au lieu d’une habituellement. La paire contient également plusieurs coussins Nike Zoom, un upper plus léger, plus respirant et un shape fuselé pour mieux pénétrer l’air. Enfin, une mousse renforçant le confort et la durabilité de la performance a été ajoutée sous la semelle et le talon. La Nike AlphaFly fascine également pour son coloris qui la rend encore plus dynamique. Un outil de choix qui a parfaitement assisté le Kényan à rentrer dans l’histoire.
Bien entendu, des sceptiques ont déjà émis des réserves concernant la running, beaucoup trop technologique aux yeux de certains. Le “dopage technologique” est même évoqué pour la paire, bien trop bien conçue, par la marque aux swoosh.
Lorsqu’une chaussure contient de multiples couches de carbone dans sa semelle, ce n’est plus une chaussure de course. C’est un ressort ! Selon moi cela donne aux propriétaires de cette chaussure un avantage injuste par rapport aux autres coureurs
Ryan Hall recordman des États Unis du semi-marathon
Le cœur du problème serait donc que la paire donne un gain énergétique trop important, réduisant la fatigue et augmentant le rythme et la puissance de la foulée. Ces performances aurait permis Brigid Kosgei d’exploser de plus d’une minute le record du marathon féminin. Ce système, basé sur l’insertion et le développement de Carbone dans la chaussure de running est entrain d’arriver dans le running vitesse grand V, notamment avec la New Balance Fuel CellRebel ou encore la Hoka Carbon X.
Le débat sur la technologie et le sport sera toujours ouvert, de la raquette de tennis, en passant par la chaussure dédiée à la pratique d’un sport, jusqu’à la fabrication d’une balle ou d’un ballon. La frontière entre avancée technologique et dopage technologique est infime et dure à définir, à l’image d’un débat comparant la performance sportive dans deux décennies différentes. Laissons à César ce qui est à César et félicitons Eliud Kipchoge pour son exploit, historique.
Dans le reste de l’actualité Gaming, NBA2K20 et Nike annoncent un système pour cop des paires directement dans le jeux.