Une nouvelle histoire de ressel vient entacher la réputation de Nike aux États-Unis forçant une dirigeante à renoncer à son poste.
Le ressel est encore aujourd’hui un vrai tabou chez Nike. Même si l’entreprise a toujours pris ses distances avec ce marché, elle y reste inévitablement liée. La semaine dernière, nous vous avions déjà rapporté le doute qui planait autour de la sortie de la Trophy Room x Air Jordan. Aucune mesure n’avait été prise concernant ce backdoor avéré, mais une autre histoire vient de faire tomber une dirigeante de la marque.
Employée depuis 25 ans chez Nike, Ann Hebert a annoncé sa démission du poste de general manager d’Amérique du Nord à cause de son lien avec une entreprise de ressel. Le gérant de cette entreprise n’était autre que son fils qui utilisait la carte de crédit de sa mère pour se fournir en sneakers. @west.coast.streetwear sur Instagram, pouvait profiter de ses rabais en factory pour pouvoir revendre les paires avec une plus grosse marge. Selon Bloomberg, Ann Hebert avait informé Nike en 2018 sur l’activité de son fils, mais qu’il n’y avait “aucune violation de la politique de l’entreprise”.
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Plus dérangeant, le reseller avait partagé en janvier 2020 avoir découvert “au hasard dans un garage” 6 paires de Nike Mag. À près de 12.000$ l’unité, cette trouvaille met vraiment dans l’embarras Nike et sa vice-présidente. Le jeune reseller ne n’est également pas arrêté à Nike et Bloomberg a lié plusieurs achats de bots de Yeezy avec la carte de sa mère.
Ann Hebert a dû donner sa démission aujourd’hui du poste de responsable de Nike USA obligeant la marque à sortir un communiqué à ce sujet.
Dans le reste de l’actualité, on a rassemblé où acheter la Clot x Nike Air Max 1 “Kiss of Death”.