L’artiste londonien Philip Colbert vient de dévoiler plusieurs facettes de son homard au sein de son exposition Lobsteropolis, dans une galerie de sa ville.
Philip Colbert n’est pas l’artiste le plus connu cependant son art est parfaitement ancré dans les aspirations pop et art moderne actuelles. Son style coloré se place dans la lignée de Kaws, Murakami ou encore Harrington et vient traduire des émotions humaines, des ressentis ou des situations.
Le homard est mon alter ego matérialiste. Lobsteropolis est une vision d’un futur de science-fiction où, en raison des verrouillages, nous avons des robots qui peuvent aller explorer le monde physique, tout en restant à l’intérieur.
Philip Colbert
Son homard apparaît dans plusieurs situations donc et, est dans la majorité des cas seul. On le retrouve avec plusieurs costumes ou positions basées sur des objets de quotidien, comme des fleurs, plantes ou autres pièces de vie comme son salon. Ces situations communiquent un état de solitude, qui ne concernent pas forcement la pandémie ou le confinement actuel.
Notre peur de la solitude n’est pas propre à la pandémie actuelle, mais finalement, nous sommes seuls, ce qui fait partie de la condition humaine.
Philip Colbert
Saatchi Gallery
Duke of York’s HQ, King’s Rd
Chelsea, London SW3 4RY
United Kingdom
L’exposition Lobsteropolis de Philip Colbert est actuellement visible à la Saatchi Gallery de Londres, et ce jusqu’au 29 novembre. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de la galerie.
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