Vandy the Pink nous parle de sa collaboration avec Clarks
Né en Corée du Sud, Vandy The Pink est arrivé à 17 ans aux États-Unis avec ses parents. Il partage ses journées entre l’école et un job de serveur pour payer ses factures. Les quelques heures de libres qu’il lui reste sont consacrées au dessin et à la création.
Pour faire semblant d’avoir toujours des nouveaux vêtements, il customise ses pulls, tee-shirt et pantalon. Il repeint également régulièrement la seule paire d’Air Force 1 qu’il a pu s’acheter.
Il commence à partager ses customs sur Instagram. Ses créations très colorées mélangeant la culture du streetwear à la culture manga plaisent. Il se fait rapidement un nom dans un monde du custom qui est en train de se professionnaliser.
Aujourd’hui, Vandy The Pink est devenue une marque structurée autour de sorties régulières capable de collaborer avec une autre marque indépendante comme Hidden.ny et un artiste établi comme Takashi Murakami.
Il a signé cette année sa deuxième collaboration avec Clarks, l’occasion pour nous de revenir sur sa carrière et sa vision du monde du custom.
Comment as-tu commencé à créer tes premières pièces ?
Un Cricut, un fer à repasser, des tee-shirts Walmart et Illustrator. Il n’y avait pas de guide pour créer une marque et je me suis lancé. J’ai avancé pas à pas vers mon objectif jusqu’à en arriver ici.
Quelle pièce a vraiment changé ta carrière ?
Je ne pense pas qu’il n’y ait qu’une seule pièce qui a changé les choses pour moi. J’ai l’impression que tout ce que j’ai fait m’a fait avancer. Chaque pièce qui a fonctionné m’a autant permis d’avancer que les galères que j’ai rencontrées. Toutes les leçons que j’ai apprises ont changé ma carrière.
Le burger est ta signature, qu’est ce qu’il représente ?
J’adore les hamburgers. Qu’est-ce que je peux dire de plus ? Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’ai pu voir comment la nourriture des fast-food était présentée différemment et ça a vraiment inspiré la vision de ma marque. En particulier, McDonald et j’adore les burgers de McDonald. Filet-O-Fish forever.
Tu as commencé par le custom, comment as-tu vu sa perception changée ?
Les artistes du custom devraient recevoir la même force que n’importe quelle autre marque. Le custom est une forme d’expression et de création à partir de ses propres idées. J’espère que de plus en plus d’artistes du custom travailleront avec des marques. J’ai beaucoup de respect pour Clarks, qui donne aux artistes une plateforme pour créer librement.
Quelle est ton histoire personnelle avec Clarks ?
Enfant, j’ai toujours voulu la Wallabee, mais elle était trop chère. J’ai économisé au lycée pour acheter les Clarks Natalies, qui étaient moins chères, pour mon diplôme. Clarks a toujours été une marque que j’ai vue et voulue en grandissant. Quand je repense à l’époque où j’ai économisé pour acheter ma première paire de Clarks et que je travaille aujourd’hui avec Clarks, c’est un rêve.
Comment as-tu travaillé avec la marque pour ce projet ?
Le fait d’émigré aux États-Unis depuis la Corée m’a ouvert les yeux sur une toute nouvelle perspective en matière de signalétique, de nourriture et de publicité. Voir comment mes fast-foods préférés en Corée sont présentés différemment de ceux des États-Unis a vraiment inspiré ma marque et cette collaboration. Je voulais refléter l’audace de la signalétique des États-Unis sur la Wallabee.
Quel autre créateur émergent voudrais-tu mettre en avant ?
Il y en a deux que j’aime beaucoup regarder évoluer en ce moment. Le premier artiste c’est @hardworkup, il réimagine les sneakers en les déconstruisant pour les transformer en sacs à main. Le deuxième artiste c’est @yalocaloffgod, il est fou de l’étui Airpod Max personnalisé, mais il a aussi beaucoup d’idées cool qui montrent son identité unique.
Retrouvez le travail de Vandy the Pink sur son Instagram. Les Vandy The Pink x Clarks Wallabee Boot sont disponibles sur le site de Clarks.