La tournée médiatique se poursuit pour Virgil Abloh qui s’est entretenu avec le magazine Sneaker Freaker à Sydney à l’occasion de la présentation de sa collection The Ten. Cet entretien s’est déroulé dans le cadre d’un workshop organisé au sein du magasin Supply en partenariat avec BespokIND qui proposait aux visiteurs de retravailler des modèles de la marque américaine.
Le créateur a pu se confier sur la vision de son travail qu’il perçoit comme un véritable mode de vie et qu’il était encore dans sa tête le jeune homme de 17 ans qui rêvait de travailler avec Nike.
It’s not work for starters. It’s a creative life.
Selon lui, Son rôle en tant que designer est d’inspirer les générations de créateurs de demain et cela ne le dérangerait pas de voir des parties de ses créations dans les Footlocker. La résultat importe peu tant que le processus créatif à été d’une émulation suffisante pour inspirer quelqu’un d’autre. Il en a profité pour épingler la stratégie de la rareté de certaines marques partageant qu’il n’était pas forcement adepte de la frustration créer par certaines releases et qu’il était de ce fait plutôt désintéressé par la culture sneaker.
I’m not a fan of people waiting in line and not getting product. I am generally disinterested in sneaker culture
Virgil Abloh est également revenu à ses premiers véritables coups de coeur de sneakers avec des Jordans et Air Humara qu’il trouvait dans tous les Finish Line. Enfin, comme une ouverture sur le futur de notre génération, il a fait un parallèle avec le fameux polo que portait les kids des années 80-90s avec les t-shirts Supreme ou Palace disant ainsi que ce serait ces mêmes pièces qui auront défini cette génération.
When any small idea turns into mainstream, that to me is awesome.
Retrouvez l’ensemble de l’interview sur le site de Sneaker Freaker.
