C’est le gros Bad Buzz de la journée et ça vient de Twitter ou une utilisatrice à dénoncé GoSport comme responsable d’avoir tailladé et jeté des paires de sneakers neuves.
L’objet du crime a donc été vu dans une benne devant le magasin de GoSport de la porte de Chatillon à Paris. Cette benne était remplie de paires neuves tailladées puis jetées. L’utilisatrice de Twitter s’est donc logiquement offusquée de cette pratique loin des tendances écologiques d’anti gaspillage prônées actuellement par l’état. Un bad buzz de grande ampleur s’est alors activé sur les réseaux sociaux et sur les différents médias, un bad buzz que le groupe aurait bien évité.
Ça ne choque personne chez @gosportfrance de jeter des dizaines de paires de chaussures neuves et d'y mettre un coup de cutter pour être bien bien sûr que rien ne sera récupéré… Vive le gaspillage décomplexé !!!! pic.twitter.com/9UFDSlXUrv
— Mel (@Meleisha) September 17, 2019
C’est logiquement également que les parties prenantes de cette affaire se sont immédiatement faites entendre et la plus rapide fut la secrétaire d’État à la Transition énergétique, Brune Poirson. Cette dernière s’est indignée de la pratique et a rétorqué que « produire pour détruire c’est fini. (La loi anti-gaspillage) va obliger les marques à mettre fin à la surproduction en gérant mieux leurs stocks. ». Rappelons que 900 millions d’euros de produits invendus sont détruits chaque année en France.
J’ai demandé plus d’informations à @gosportfrance qui, si la destruction pure et simple est avérée, sera bientôt hors la loi. Avec la #LoiAntigaspillage, la 🇫🇷 sera le premier pays au monde à interdire la destruction des produits invendus. #threadhttps://t.co/2Dz8z07Eo6
— Brune Poirson (@brunepoirson) September 18, 2019
Par la suite, c’est donc le groupe GoSport qui s’est manifesté pour répondre à la polémique. Selon le groupe, il s’agissait « uniquement des chaussures dépareillées, de pointures différentes les rendant inutilisables, aussi bien au don qu’à la vente en magasin. » avant de préciser que les magasins « sont en relation avec des associations locales à qui elles font régulièrement don de produits non vendables mais encore utilisables ». Une information impossible à vérifier puisque le groupe n’a pas communiqué sur ces associations locales en question.
C’est en réponse à tout cela que l’utilisatrice a enfin répondu pour dire que ce n’était pas le cas, qu’il était possible de trouver de véritables paires. Une histoire qui n’a pas fini de faire parler donc.
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