Nous sommes plus d’un mois plus tard maintenant, et aucune annonce officielle concernant une sanction prise par l’UFC à l’encontre de Conor McGregor n’a encore été publiée. Pour resituer brièvement les faits, suite à des altercations entre le camp de Khabib Nurmagomedov et Artem Lobov, coéquipier de longue date de l’irlandais, McGregor aurait voulu s’entretenir à sa façon évidemment avec le russe. La furie irlandaise a choisi son moment, profitant de la journée des médias de l’UFC 223 pour se rendre au Barclays Center et attaquer le bus des combattants.
Un scène surprenante où comme à son habitude The Notorious paraissait hors de contrôle, entre colère et amusement. Face à ce chaos les fonctionnaires de l’UFC ont d’abord montré leur indignation mais comme on vous l’expliquait plus haut, depuis aucune information liée à une potentielle sanction contre McGregor n’a été publiée. Un silence qui alimente l’appétit des médias, ainsi le président de la ligue américaine des arts martiaux mixtes a logiquement été questionné sur le sujet par un cameraman de TMZ. Comme on pouvait s’y attendre Dana White a prôné une réponse aussi neutre que possible, se contentant d’expliquer qu’il attendait pour le moment que le côté légal de l’affaire soit réglé avant de prendre une décision, répétant “nous verrons” sans prise de position. Ne soyons pas naïf, l’UFC au même titre que la NBA, à des échelles différentes, reste un business, et McGregor est l’une des superstars les plus influentes de l’UFC. Dans tous les cas, sanction ou non, nous pouvons faire confiance à Dana White pour gérer cette affaire de façon à nourrir son business. Imaginons une sanction de plusieurs mois, suivie d’un comeback de Conor McGregor pour enfin affronter Khabib Nurmagomedov dans la cage cette fois. White a d’ailleurs profité de cette conférence pour préciser que “si on fait un si gros combat on doit le faire à Vegas … Khabib combattra en Russie à un moment mais il ne le fera pas pour ce combat. C’est trop énorme. On doit faire ça à Vegas”.