Les défilés s’enchaînent et chaque designer y va de son concept pour proposer un show qui se doit d’être à la fois cohérent face à la collection proposée tout en apportant la fraîcheur qui captivera son audience. 1 ère étape, la Fashion Week de Londres 2018 et son univers aux forces diverses. Avant-gardisme, multiculturalisme, savoir-faire, élégance et technique sont au coeur de cette ville si particulière. L’occasion de retrouver Paria Farzaneh, A Cold Wall* et Martine Rose, trois noms qui n’ont pas dérogé à leur statut lors de leur show respectif.
A Cold Wall*
A Cold Wall* a encore une fois démontré sa maîtrise du techwear avancé. Entre géométrie, déstructure et avant-gardisme le label de Samuel Ross continue de repousser les limites d’une mode utilitaire. Dans une atmosphère toujours principalement froide mais fortement contrastée par l’insertion de teintes vives éclatantes A Cold Wall* s’amuse en brisant les lignes traditionnelles. Dans le même sens le label apporte une fraîcheur captivante et redéfinit les lignes habituelles de pièces qui offrent alors des reflets de sculptures.
Paria Farzaneh
On vous avez prévenu, 2018 devait continuer d’accroître la renommée de Paria Farzaneh. La jeune designer du Sud Est de Londres a profité de la Fashion Week de Londres 2018 pour exposer à grande échelle un talent qu’il semble compliqué de renier. Fort de cette richesse puisée dans l’alliance de ses racines iraniennes et de son vécu londonien Paria Farzaneh continue d’impressionner. L’élégance et les tissus artisanaux, l’authenticité et la loyauté, voilà les codes qui émanent des créations d’une jeune designer qui continue de monter en puissance.
Martine Rose
Martine Rose avait décidé d’offrir un défilé aux allures de street party. L’ensemble des tenues aperçues a ainsi parfaitement coïncidé avec le thème du show. La créatrice a mis en avant une liberté totale qui colle sans problème à l’ADN mode londonien. Sans thème dominant visuellement, Martine Rose s’est appuyée sur ses forces pour proposer un show où la sauvagerie du motif léopard devient voisine des imprimés hawaïens quand les costumes s’offrent une danse avec les tenues motocross. Une liberté maniée de main de maître par une designer aux aiguilles d’or.